Il est fini le temps où des agents s’occupaient à plein temps de ramasser les crottes des chiens dans les rues. Aujourd’hui, c’est aux propriétaires de chiens de prendre cette habitude à chaque balade. Dans le cas contraire, la sanction peut s’avérer très lourde. C’est ainsi que les communes ont mis en place des équipements pour encourager les usagers à respecter la loi, que ce soit avec l’installation de distributeurs de sacs à crottes ou par l’interdiction d’accès à certains espaces.
Quelles sanctions pour les propriétaires ?
Les seuls endroits où les déjections canines peuvent être laissées sur l’espace public sont les caniveaux, à condition qu’ils ne soient pas situés au niveau d’un passage piéton. Dans tous les autres cas, le ramassage des crottes de chiens doit être effectué immédiatement, sous peine de sanctions. Celles-ci varient selon les communes, mais démarrent par une contravention minimum de 35 euros. À Étaples, dans le Pas-de-Calais, l’amande est de 335 euros, soit une peine assez lourde qui s’avère dissuasive.
Quelles mesures de la part des collectivités ?
Afin de faire appliquer la loi, et maintenir un espace collectif propre, les collectivités territoriales disposent de plusieurs leviers. Elles peuvent installer des distributeurs de sacs à crottes, et ainsi mettre des sacs gratuits à disposition des propriétaires de chiens. Elles ont également la possibilité d’interdire certains parcs et chemins aux chiens, grâce à l’affichage de panneaux signalétiques. Les collectivités peuvent aussi créer des espaces dédiés aux animaux : un vrai plus pour les propriétaires qui peuvent lâcher leurs chiens sans aucune appréhension dans un lieu sécurisé. C’est également une bonne option pour concentrer la zone de déjections canines et ainsi limiter la surface à nettoyer. Certaines entreprises spécialisées en propreté urbaine, telles que Sepra, peuvent proposer des équipements spécifiques aux collectivités en ce qui concerne l’hygiène canine.